21 février 1992 : Klaus Tennstedt ouvre le motif musardant de la Pastorale d’un geste tendre, rêveur, qui gagne tout l’orchestre, surprise divine d’un Beethoven qui se souvient de Haydn, ose l’humeur et presque l’humour, en tout cas sourit.
« Une comédie bourgeoise avec interludes symphoniques », note Richard Strauss sur la page de titre d’Intermezzo. Tout est à peu près dit d’un opéra dont les deux personnages principaux, le HofkapelmeisterRobert Storch et son épouse Christine, sont explicitement inspirés par Strauss et Pauline, sa cantatrice d’épouse. Continuer la lecture de Portrait en couple→
Est-ce la crainte de ne pas voir Lazarus crée à Vienne ou simplement la fuite de l’inspiration qui laissa l’œuvre abruptement inachevée après l’air de Martha « Herbt mich » ? Quoi qu’il en soit, ce chaînon manquant de l’oratorio germanique entre Continuer la lecture de Loin de la Résurrection→
Dès les premières mesures du Printemps qui ouvre le nouvel enregistrement des Berliner Philharmoniker et de Sir Simon Rattle, cet orchestre qui articule, ces phrasés qui parlent, ces équilibres où paraissent des paysages fugitifs nous rappellent que l’univers symphonique de Schumann se voulut toujours différent, non pas Continuer la lecture de Schumann revisité→