La veine légère – même faussement légère comme ici – chez Saint-Saëns est toujours délicieuse, et cette Proserpine sur le seul papier à musique me charmait déjà. La jolie comédie italienne avec fin tragique que Saint-Saëns brossa sur la tragédie romanesque d’Auguste Vacquerie partit littéralement en fumée ; décor, costume, matériel de musique flambèrent dans l’incendie de l’Opéra-Comique. Continuer la lecture de La courtisane amoureuse